Meta Analyse PRP dans alopécie androgénétique
Les plus récentes études cliniques publiées en 2018 et notamment une méta analyse confirme l’intérêt du PRP dans la prise en charge de l’alopécie androgénétique.
Voici la conclusion de cette étude récente publiée en février 2018:
Local injection of PRP for androgenic alopecia might be associated with an increased number of hairs in the treated areas with minimal morbidity, but there is clearly a lack of scientific evidence on this treatment modality. Further studies are needed to evaluate the efficacy of PRP for AGA.
A Meta-analysis On Evidence Of Platelet-rich Plasma for Androgenetic Alopecia.
Le PRP dans l’alopécie androgénétique
Le soin PRP offre aujourd’hui la possibilité de stimuler la repousse des cheveux en agissant directement au niveau des cellules souches de l’unité folliculaire. Il utilise les facteurs de croissance contenus dans le plasma riche en plaquettes et permet parfois de normaliser la chute androgénique.
Déroulement de la séance :
Une prise de sang est réalisée au cabinet médical puis une ultracentrifugation permet de séparer les différents composants sanguins et récupère le plasma riche en plaquettes. C’est un produit totalement biocompatible.
Les facteurs de croissance sont ensuite injectés directement dans le cuir chevelu avec une aiguille fine utilisée dans les injections esthétiques du visage.
Les cellules souches de l’unité folliculaire vont ainsi être stimulées et favoriser ainsi la synthèse d’un nouveau cheveu et dans certains cas de stimuler transitoirement la croissance des cheveux fins qui deviendront plus épais.
Le traitement comprend 3 à 4 séances à 1 mois d’intervalle avec une séance d’entretien annuel.
Au fil des séances, la nature capillaire va changer avec une nette diminution de la chute des cheveux.
Le résultat d’une étude clinique randomisée réalisée chez des patients avec ce même schéma a vu la densité moyenne capillaire augmenter de 29% au bout de 12 mois.
PRP study
De même, lors de cette injection de PRP on pourra adjoindre à ce traitement des vitamines spécifiques pour le cheveu et s’assurer ainsi d’un taux suffisant d’éléments nutritionnels nécessaire au bon fonctionnement de l’unité folliculaire.
Lien de l’étude
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4622412/#
Calvitie: des solutions et c’est maintenent !
C’est une interview pour le GlamAttitude concernant les solutions actuelles de la prise en charge de la calvitie chez l’homme.
Retrouvez l’article complet ici.
cheveux – renouvellement
Arracher un cheveu blanc en fait-il pousser dix ?
NON
Si un cheveu blanc est arraché, un autre blanc et unique, poussera à pâtir du même follicule.
épilation définitive
L’épilation définitive est-elle une bonne chose ?
NON
L’épilation définitive tue les follicules pileux et leurs réservoirs de cellules souches, impliquées dans la cicatrisation des blessures. La peau perd ainsi sa capacité à régénérer ses différents compartiments – épiderme et derme – et cicatrise moins bien.
cheveux – pousse
Après 40 ans, les cheveux poussent-ils moins longs ?
OUI et NON
La durée moyenne des phases de croissance diminue avec l’âge. Les cheveux poussent alors moins longtemps, et les grandes longueurs sont moins faciles à obtenir. Mais la durée de la phase de croissance d’un même follicule peut varier au cours de la vie, de quelques mois à plus de 10 ans !
cheveux – chute
Peut-on perdre jusqu’à 100 cheveux par jour ?
OUI
Chaque cheveu a son propre rythme de croissance : pousse, repos, chute. 85% de nos cheveux sont en permanence en phase de croissance ; 15% en phase de chute. Ils tombent progressivement, de 50 à 100 par jour au fil des brossages et des shampoings.
cheveux – pellicules
Les shampoings peuvent-ils être à l’origine des pellicules ?
NON
Les pellicules viennent d’une levure, la Malazessia, qui provoque un dysfonctionnement de l’épiderme du cuir chevelu en amassant les résidus normalement éliminés.
cheveux – chimiothérapie
La perte des cheveux lors d’une chimiothérapie est-elle définitive ?
NON
La chimiothérapie élimine toutes les cellules qui se reproduisent trop vite, de façon déréglée. Les cheveux poussent grâce aux cellules souches qui engendrent d’autres cellules, elles-mêmes se multipliant rapidement pour produire de la matière. C’est pourquoi ils sont touchés par la chimiothérapie. Mais ces cellules souches, se répliquant très lentement, ne sont pas affectées par le traitement : dès qu’il s’arrête, les cheveux repoussent.
cheveux – résistance
Sous l’effet d’une traction, un cheveu s’allonge-t-il avant de casser ?
OUI
Un cheveu est élastique et résistant : il peut s’allonger de la moitié de sa longueur avant de se rompre.