Médications


Des médicaments pour ralentir la chute

1. Minoxidil

2. Finastéride

3. Les vitamines

4. La mésothérapie du cuir chevelu ou mésopécie

5. Les gestes simples

6. compléments capillaires

 

Pour qui ?

Aujourd’hui aucune prévention ne permet d’échapper à son sort. L’alopécie vécue comme une atteinte à leur personnalité, s’accompagne souvent d’une diminution de la confiance en soi, dans se capacités professionnelles et affectives.

Dès les premiers signes de calvitie, les hommes concernés s’orientent vers des shampoings antiséborrhée, antichute ou encore antipelliculaires. Mais si l’ensemble de ces produits peuvent stabiliser la chute des cheveux dans un certain nombre de cas, voire obtenir parfois une repousse, les deux seuls médicaments dont l’efficacité est mesurable (dans des études cliniques) sont le Minoxidil et le Finastéride.

 

1. Le Minoxidil

En lotion 2 ou 5%, le Minoxidil est un vasodilatateur qui accentue l’aspect couvrant et détermine une repousse variable dans 20 à 30% des cas, surtout chez des sujets de moins de 35 ans et dans les cas de tonsure.

Le traitement doit être quotidien: s’il est arrêté, une rechute survient. Cependant, au bout d’un certain nombre d’années, un phénomène d’échappement peut apparaitre, signifiant que le traitement perd de son efficacité.

 

2. Le Finastéride

Le Finastéride, utilisé à l’origine dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate, est un inhibiteur spécifique de l’action de la testostérone au niveau du follicule pileux. Utilisé sous forme orale, à raison d’un comprimé par jour, il permet la stabilisation de la chute des cheveux dans environ 70% des cas et d’obtenir une repousse dans 20 à 40% des cas.

L’efficacité du traitement sur la chute des cheveux sera évaluée après 3 mois de traitement et son action sur la repousse à la fin du sixième mois. L ‘efficacité est maximale au bout d’un an de prise quotidienne.

 

3. Les vitamines

En ce qui concerne les cures de vitamines, bépanthène, biotine ou cystine B6, elles ne s’avèrent efficaces que dans le cas d’alopécies causées par des carences vitaminiques.

 

4. Mésothérapie du cuir chevelu: mésopécie

La mésopécie représente une bonne technique de prévention ou de complément des traitements de lutte contre la chute de cheveux. Les meilleurs indications sont celles ou existe une cause identifiable ou lorsqu’un déficit en vitamines ou minéraux a été constaté. Dans tous les autres cas, la mésopécie peut s’avérer utile, notamment sur les alopécies androgénétiques pour ralentir leur évolution, ou quand il existe un facteur aggravant comme l’hyperséborrhée, un déficit de la microcirculation locale, une carence nutritionnelle…

La mésopécie relance la microcirculation locale afin de favoriser la croissance et le renouvellement de cheveux sains. elle accélère la repousse et favorise le retour à un bon équilibre capillaire en termes de densité et de qualité de la chevelure.

Les injections superficielles sont indolores. Il faut prévoir 1 séance par semaine pendant 4 semaines, puis 1 séance toutes les  2 semaines pendant 2 mois. Des séances d’entretien peuvent avoir lieu une fois par mois.

Des études récentes, ont montré que l’association de séances de luminothérapie LEDs à la mésothérapie potentialisait le résultat, essentiellement lié au renforcement des cellules fibroblastes contenues dans le derme.

 

5. Les gestes simples

Certains gestes très simples permettent, sinon d’arreter la chute des cheveux, au moins de vivre plus confortablement avec sa calvitie ou d’en ralentir la progression.

Contrairement à certaines idées recues, il ne faut pas hésiter à se laver les cheveux dès qu’ils sont un peu sales. Le shampoing donne du gonflant à la chevelure et permet de gagner du volume, ce qui masque les déficits capillaires. Il ne faut pas se priver de ce geste simple, car il n’est pas néfaste pour l’évolution de la calvitie.

Il est important de noter que toute traction importante sur les cheveux gêne la circulation sanguine au niveau des racines et peut entraîner une alopécie de traction (nattes très tendues, barrettes ou élastiques).

 

6. Les compléments capillaires

En plus des traitements médicaux, ou en association avec eux, il est possible d’utiliser des compléments capillaires, (perruques complètes, volumateurs ou compléments partiels). Les compléments partiels sont fabriqués sur mesure, ils peuvent être collés sur des zones de crâne chauve, ou fixés à l’aide de petits peignes ou de microclips. cela permet de donner un aspect tout à fait naturel dans le cadre de calvities étendues.